Tout a commencé par un email. Comme souvent. Un de ceux auxquels tu réponds un peu vite, entre deux rendez-vous et trois decks de startups qui veulent « réinventer la prise de rendez-vous médicaux avec de l’intelligence artificielle ».
Et puis ça devient un défi. Puis un vrai plan. Puis un gros bloc dans mon agenda, comme une session d’entrainement qui aurait mal tourné en Ironman. Et maintenant c’est une réalité : le 1er juillet, à Toulouse, je vais passer ma journée entière à donner du feedback à 100 entrepreneurs. Sans bouton “mute”.
Pourquoi 100 ? Parce que c’est symbolique. C’est à peu près le nombre de deals qu’on fait chaque année chez Kima. Sauf que cette fois, j’ai voulu le faire en version live, en public, sans Zoom, sans latence, sans excuses de micro qui marche pas. Une sorte de Ironman du feedback, mais sans combinaison moulante.
Le concept tient sur un post-it un peu froissé : tu viens, tu m’expliques ce que tu fais, tu me poses une ou deux vraies questions. Et moi, je te dis ce que j’en pense. Pour de vrai. Pas pour meubler. Pas pour être sympa. Pour t’aider à avancer. Et si t’as envie d’en reparler, tu repars avec mon email (et probablement un petit « tu m’enverras des nouvelles hein ? » que je dis à la fin comme un daron fier, parce que ça est je suis un yeuve et mon fils ainé me traite de boomer).
Évidemment, ce sera intense. Je vais probablement perdre ma voix, peut-être même ma foi en l’humanité si on me ressort une marketplace de NFT pour chiens gauchers, mais j’y crois. Mon poignet va chauffer à force de prendre des notes… Non, je déconne. Je prends jamais de notes.
Je vais finir cette journée vidé, comme après un Ironman, sauf que j’aurais pas payé 800 balles pour souffrir. Et surtout, je le ferai avec le sourire, parce que je sais qu’au milieu de ces 100 moments, il y aura des étincelles. Des pépites. Des trucs qui claquent. Des idées qui vont pivoter. Des projets qui vont changer de trajectoire. Peut-être même une ou deux boîtes qui vont naître. Et franchement, rien que pour ça, ça vaut le coup.
Et toi, dans tout ça ? Tu peux venir pitcher ton projet. Ou juste écouter. Tu peux venir en train, en voiture, en avion, ou à dos de chameau déguisé en licorne. Tout me va, tant que t’es curieux·se, sincère, et prêt·e à entendre un retour qui pique un peu mais qui fait du bien.
Ce sera où ? À Toulouse. Quand ? Le 1er juillet, toute la journée. Combien ça coûte ? Rien. Mais les places sont limitées, contrairement à ma capacité à boire du Redbull.
Pour t’inscrire, c’est ici 👉 Oui là !
Je ne promets pas de résoudre tous tes problèmes. Mais je promets de m’y pencher sérieusement. Comme si c’était les miens.
Il reste 42 jours.
À très vite,
Jean
Sounds like a blast! My brain would never survive the French
Hey Jean,
Just read your piece on the “100 entrepreneurs, 1 journée, 0 bullshit” session — and I’ve got to say, it’s one of the rare posts that actually made me feel something.
The humor, the honesty, the chaos — all of it reminds me why we do this. Not for the pitch decks or the perfectly framed LinkedIn wins, but for the messy, unpredictable, sometimes magical moments when someone tells you the truth, no filter.
As a fellow founder (building a pet food brand that’s trying to clean up the food system and feed dogs better), I’ve had my share of mute-button Zooms and “maybe circle back in Q4” responses. What you’re doing in Toulouse? That’s a rare breed.