En Levée de fonds, ce ne sont pas les meilleurs entrepreneurs qui gagnent, ce sont les plus forts
80% des startups échouent
Comme beaucoup d’entrepreneurs, vous lisez Techcrunch, Frenchweb, Rudebaguette, Journaldunet ou encore Venturebeat. Il ne se passe pas une journée sans qu’une levée de fonds soit annoncée. Souvent célébrées parce que longuement menées, vous subissez cette actualité qui semble être celle de la vrai vie des startups.
En réalité, et sans vous en rendre compte, vous êtes inconsciemment en train de flâner dans le plus grand cimetière numérique de startups du monde.
40% des startups échouent la première année, 80% après 5 ans. Parmi celles qui se font financer, 70% des startups financées en amorçage par des business angels échouent ainsi que 40% de celles financées par des investisseurs institutionnels / VCs.
Enfin, seuls 20% des startups financées par des investisseurs institutionnels produisent un rendement important, validant l’application d’une power law universelle et immuable dans cette industrie.
Arrêtez d‘être étonné ou offusqué par ces startups qui arrivent à lever
En France, vous êtes plus de 3000 startups et entrepreneurs à vouloir lever de l’argent chaque année et quelques centaines seulement à y arriver.
Il existe moins de 10 000 investisseurs privés en France, contre 40 000 au Royaume-Uni et 400 000 aux Etats-Unis. Leur process de sélection est par nature moins organisé et donc plus tortueux et complexe que celui des investisseurs professionnels.
De même, un investisseur institutionnel / VC reçoit plus de 1500 dossiers par an et en finance environ une dizaine. Vos chances de réussir avoisinent statistiquement 0.5% à 1% dans chaque fonds. Autant dire que les chiffres ne sont pas en votre faveur.
Un grand nombre d’entrepreneurs s’étonnent que certaines startups arrivent à lever des fonds. Mais au lieu de s’étonner ou de s’ofusquer, il est de raison de se poser la question! Pourquoi ces startups y arrivent-elles? Trois raisons à cela:
La première, parce que cet entrepreneur et/ou cette startup sont bien meilleurs que vous ne l’imaginez. Et au lieu de regarder les levées de fonds des autres startups, restez concentré sur votre propre execution.
La seconde, parce que cet entrepreneur est bien plus fort que vous pour executer sa levée de fonds.
La troisième, c’est la conjugaison des deux premières!
Dans ce dernier cas, don’t act, les meilleurs et les plus forts gagnent. En revanche, si vous pensez que les meilleures startups et les meilleurs entrepreneurs en devenir gagnent sur les meilleurs vendeurs, vous êtes perchés au pays des bisounours.
Ce sont les entrepreneurs les plus forts qui gagnent, pas les meilleurs
Pendant 4 ans, avant de rejoindre TheFamily, j’ai levé plus de 50 millions d’euros pour une vingtaine de startups. Et depuis un an, j’ai accompagné avec succès une dizaine de startups de notre portefeuille dans leurs opérations de levée de fonds.
S’il y a bien un milestone dont j’étais fier dans l’équipe de Pascal Mercier, c’est que nous avions 100% de réussite sur nos levées de fonds. C’est évidemment le fruit d’une bonne sélection à l’entrée mais aussi et surtout d’une execution résiliante, méthodique et talentueuse.
Rappelez-vous, comme dans toute exercice de vente, une levée de fonds, c’est la conjugaison de ces trois caractéristiques:
La résilience (temps + courage)
la méthodologie (consistence + organisation)
le talent (empathie et leadership)
Et le meilleur moyen de vous convaincre que ce ne sont pas les meilleurs entrepreneurs mais les plus forts qui gagnent, il vous suffit de regarder le monde des startups.
Ce ne sont pas les startups avec le meilleur produit qui gagnent,
mais celles avec la meilleure équipe de vendeurs et de hackers!
En France, le meilleur cas d’école est sans doute celui d’Emailvision. Aux Etats-Unis, regardez le cas d’Opsware (bien documenté dans le livre de Ben Horowitz, The hard thing about hard things), la startup fondée par Marc Andreessen et Ben Horowitz, les plus célèbres investisseurs de la silicon valley.
Ceux qui échouent ont toujours une bonne excuse et la plus récurrente en France, c’est celle qu’il n’y a pas assez de fonds disponibles. En partant de ce postulat, vous faites déjà fausse route…
Le manque de fonds disponibles est l’excuse de ceux qui échouent
La France a la chance d’avoir une dynamique d’investissement à la fois publique et privée très forte qui lui permet de déployer près d’un milliard d’euros en capital risque chaque année.
Ce déploiement est possible grâce aux Fonds Communs de Placement en Capital Risque (FCPR), aux Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) et aux Fonds Commun de Placement en Innovation (FCPI), mais aussi grâce aux incitations fiscales destinées aux Investisseurs Privés / Business Angels qui devraient, je l’espère, s’améliorer dans les années futures pour s’approcher du modèle anglo-saxon beaucoup plus vertueux.
Si vous ajoutez à ça les diverses allocations et subventions, ainsi que le crédit d’impôt recherche et le pool de talent peu onéreux dont nous avons la chance de bénéficier, aucun entrepreneur n’a le droit de se plaindre d’un manque de moyens de l’écosystème.
Enfin, Londres est une plateforme d’investissement elle aussi très dynamique et à la portée de tout français.
Si dans l’investissement il existe peu d’innovation, il y a en revanche une myriade de possibilités, et c’est à vous de savoir toutes les explorer!
Réussir sa startup ou sa levée de fonds, c’est le même combat: apprendre et exécuter avec talent et vélocité aux cotés des meilleurs
Depuis le premier jour, si vous avez un temps soit peu ouvert les yeux sur l’écosystème, vous vous êtes rendu compte que vous êtes nombreux à entreprendre et pour cause, il n’a jamais été aussi facile, rapide et peu onéreux de lancer une startup. Chez TheFamily, nous voyons 4000 à 5000 nouvelles startups françaises passer dans notre radar chaque année. Vous vous êtes aussi rendu compte que beaucoup d’autres entrepreneurs ont eu la même idée que vous ou s’en approchent.
Et comme vous avez pris conscience de cette situation, vous savez que la réussite n’est que marginalement le fruit du hasard ou de la chance, mais essentiellement la convergence de vos efforts d’apprendre et d’executer avec talent et vélocité aux cotés des meilleurs.
Dans la levée de fonds, c’est la même chose, et c’est pour cela qu’on a créé Koudetat Fundraising, pour que les meilleurs deviennent aussi les plus forts aux cotés des meilleurs!
Koudetat Fundraising: 8 semaines pour devenir une machine de guerre à lever des fonds
Si vous voulez lever des fonds, maintenant ou dans 18 mois, vous devez apprendre, avec les meilleurs. Et malheureusement, aucun workshop de quelques heures ni aucun article de blog ne vous permettra de devenir l’entrepeneur-leveur dont vous avez toujours révé, que vous travailliez ou non avec un conseil / leveur de fonds.
Il n’existe à l’heure actuelle aucun programme digne de ce nom pour réussir son process de levée de fonds et nous avons décidé de le créer.
Pas de bullshit, pas de discours commercial ou de codes promos. Il n’existe qu’une formation, qu’un modèle complet et ambitieux pour vous donner toutes les clés d’un process de levée de fonds réussi, c’est Koudetat Fundraising. 8 semaines, chaque samedi, de fin janvier à fin mars. Et si vous loupez un samedi, on vous transmet les vidéos et on rattrape ce qui nécessite de l’être.
ça débute le 24 janvier, c’est 2500€ TTC et les places sont limitées