Laetitia
Laetitia est fan de sport. Quand elle était plus jeune, elle rêvait d’être commentatrice sportive. Mais elle a décidé de séparer sport et travail, jusqu’à se faire rattraper…
“Je viens d’avoir 26 ans, j’ai deux petits frères de 24 et 23 ans. Ils ont une tchatche énorme les deux ! Je les admire beaucoup.”
“Mon père a commencé à bosser dès l’âge de 18 ans avec son père. Il a une librairie de livres anciens dans le 6ème. Ma mère était hôtesse au sol, elle a arrêté quand j’avais 11 ou 12 ans pour bosser avec lui.”
“J’ai regardé mon premier match de rugby quand j’avais 7 ans, c’était l’ouverture du tournoi des 6 nations, je me rappelle très bien.”
“J’ai toujours été fan de sport. J’ai fait du tennis, quinze ans d’athlétisme…J’ai un peu joué au rugby quand j’étais petite, mais comme tu peux plus jouer avec les garçons en grandissant, j’ai arrêté. Et j’ai vraiment repris à HEC, assez tard en fait, j’avais 20 ans.”
“Je suis tout petite, c’est un avantage en rugby, le plaquage haut est sifflé beaucoup plus régulièrement.”
“J’étais très bonne à l’école, sans avoir besoin de beaucoup travailler. J’ai quand même vachement bien préparé mes écrits grands écoles 10 jours avant. Je bossais mais j’étais pas une bête de concours. “ *(Elle a quand même terminé dans les 50 premiers aux concours écrits de HEC…)*
“Ma mère est corse, donc on est très famille évidemment. Du côté de mon père aussi, avec un tempérament de déconneurs. C’est de là que je dois tenir à la fois mon humour et ma détermination.”
“C’est super important de toujours accepter la personne telle qu’elle est et d’être acceptée en retour, c’est ce qui fait que finalement tu te libères d’une pression et que tu peux te développer comme tu veux. J’ai eu beaucoup de chance pour ça dans ma famille.”
“L’adrénaline liée au sport, j’ai toujours adoré ça. Cette recherche de sensation et d’énergie, c’est quelque chose que j’ai toujours essayé de retrouver dans mes expériences.”
“Avec mon incroyable associée, Clémence, on s’est rencontrées le premier jour de prépa. C’est moi qui lui ai fait découvrir le rugby et depuis elle a pas lâché. On s’est plus lâchées.”
“Ca faisait deux ans qu’on jouait au rugby et on comprenait pas que les filles s’habillent chez les garçons ou les enfants. Alors après le master HEC Entrepreneurs, on a créé notre boîte.”
“Il y a 800 000 nanas en France qui doivent s’habiller chez les enfants ou les hommes. Notre marché est énorme.”
“Et on se rend pas compte de l’impact des sports de contact sur la morphologie des femmes. Sur la poitrine par exemple, les effets sont irréversibles. Ca va au delà de l’apparence. C’est pour ça qu’on a voulu créer cette ligne de vêtements adaptés, techniques, comfortables…”
“On a tout de suite eu des retours incroyables. On envoyait un questionnaire à quelques contacts et on avait 400 réponses en quelques jours.”
“On s’est posées la question de s’associer parce qu’on est meilleures amies. Mais en regardant nos valeurs, ce que la boîte représentait, on a juste décidé de se lancer. Et puis je me serais pas vu faire ça avec qui que ce soit d’autre…”
“Au-delà de la détermination, il faut de la résilience. La résilience, c’est quand tu te prends un coup de pelle, que tu te relèves, et que t’en prends un autre. T’as pas le choix, faut avancer.”
“Au début, c’était la fin du monde au moindre truc. Et puis finalement on a appris à gérer notre stress, à faire face aux problèmes.”
“On a une communication qui est hyper claire entre nous. Clémence m’impressionne sur plein de sujets. On se parle franchement, sans animosité, et c’est pareil avec Jennah, notre directrice créative, celle qui fait en sorte que nos produits soient magnifiques.”
“Quand il y a des moments de tension, on met les choses à plat hyper vite, directement et honnêtement. On reste focus sur l’objectif, et comme on se respecte, ça fonctionne…”
“On est des féministes pro-actives, pas revanchardes, on a juste envie que les femmes se sentent bien quand elles font des sports de contact et deviennent des modèles pour les autres petites filles.”